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Company visits

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First company visit at Aldes’s (held in French).

 

Ce que nous avons appris en visitant Aldes

 

                 La visite a été menée par le directeur de l'usine. Ce qu'il a partagé avec nous, et nous l'en remercions, est ici retranscrit. 

 

Aldes est une entreprise française fondée par Bernard Lacroix en 1925 à Lyon où son siège social est toujours situé. D’abord impliquée dans la fabrication de grilles d’aération métalliques, elle s’est au cours de son histoire spécialisée dans les «solutions intégrées pour le bien-être dans les bâtiments ». Grace aux nouvelles législations françaises et notamment celles qui ont imposé les VMC dans tous les nouveaux logements en France, l’entreprise a pu se développer et diversifier ses activités jusqu’à ouvrir en 1997 Aldes Chine à Shanghai.

 

L’usine que nous sommes venus visiter réalise de la sous-traitance (assemblage de quelques pièces des futurs produits commercialisés). Aldes vient de signer un contrat avec le plus promoteur immobilier du pays pour construire 100 000 logements. Aldes propose toute une gamme de produits pour satisfaire le plus grand nombre.

 

 > Les potentialités du marché chinois.

 

-Un air très pollué : Dans les grandes métropoles chinoises, l’air extérieur est plus pollué que l’air à l’intérieur des logements. Cinq des dix villes les plus polluées au monde se situent en Chine du fait de la concentration industrielle très importante. Le gouvernement chinois a récemment pris conscience de ce problème sociétal majeur en mettant en avant le rôle des VMC. Fort de ces nouvelles considérations environnementales, le groupe Aldes a donc désormais un rôle très important à jouer sur ce marché, d’autant plus qu’elle est motivée par une grande volonté d’innover.

 

-L’étalement urbain : Chaque année sont construits en Chine plus de 4millions de nouveaux logements, autant de clients potentiels pour l’entreprise française, sans compter les milliers d’hôtels et d’hôpitaux qui voient également le jour.

 

-Etre une société française en Chine : Les entreprises françaises implantées en Chine jouissent d’une image très positive. En effet, surtout lorsqu’il s’agit de produits qui touchent à la santé, le fait d’être une société française rassure les clients chinois comme internationaux quant à la qualité des produits, et Aldes sait trop bien que c’est la ventilation qui permet un air sain et de protéger la santé.

 

> Une compétition très relevée.

 

-Un marché chinois plus libre : Législativement, le marché chinois est bien plus flexible que le marché français, la copie notamment est parfaitement légale, ce qui rend la concurrence très menaçante. Le seul moyen de se protéger est de posséder une avance technologique difficile à reproduire afin de créer un monopole temporaire. Ceci aussi dans le but d’éviter de voir ses marges maigrir de trop. Selon le directeur, le marché chinois peut parfois être assimilé à une vraie « jungle Â».

 

-La réactivité des chinois : En Chine, chaque secteur rentable est surexploité, le cÅ“ur de métier d’une entreprise n’a finalement que peu d’importance. Le marché chinois est donc bien plus concurrentiel car ses entreprises sont bien plus agressives et prêtes a prendre des risques en investissant des sommes importantes et en livrant une bataille très acharnée sur les prix.

 

-L’implantation difficile en Chine : Les nombreuses très grandes entreprises chinoises ainsi que l’importance des relations de confiance entre le client et le producteur  propres à la culture chinoise représentent de véritables barrières à l’entrée pour les entreprises françaises désireuses de s’installer en Chine. Ce n’est pas parce qu’on détient un bon produit qu’on arrive à le vendre. Le rôle du marketing et de la communication est donc d’autant plus important, et on comprend mieux les nombreux échecs des entreprises occidentales. Il est ainsi essentiel pour une entreprise occidental de comprendre la culture chinoise avant de s’attaquer à la séduire.

 

 

Questions/Réponses

 

- Que pensez-vous de l’avenir des entreprises en Chine ?

" Selon l’histoire de la Chine, ces dernières se développent avant d’accéder à une certaine maturité. On parle souvent d’une « usine du monde Â» mais celle-ci comporte des limites. Elle s’essouffle aujourd’hui : le coût du travail ne cesse d’augmenter. La Chine n’est plus compétitive au niveau mondial. Les exportations sont en baisse. Mais ces dernières années ont permis à la Chine de se développer et surtout d’acquérir un bagage technologique. Ex: Huawei, n° 2 de la télécommunication alors qu'avant, ce n’était qu’un simple sous-traitant de Alcatel. La Chine cherche aujourd’hui une consommation locale sans compter sur les exportations.

Les sociétés chinoises avec beaucoup de moyens s'orientent vers l'extérieur et en particulier vers les marchés euros: ainsi Club Med et Volvo ont été rachetés par des chinois. En plus, c’est aussi la stratégie européenne d'attirer les investissements chinois. Le but pour les chinois est de ne plus avoir d'usines et de conserver surtout les activités de services et de la finance."

 

- Est-ce qu’en Chine il y a une réelle prise en compte des enjeux environnementaux ou alors est-ce plutôt la croissance le principal objectif ?

"Oui, mais le développement est tellement rapide qu’il va plus vite que les normes. Il faut rappeler que les entreprises occidentales ont aussi leur part de responsabilité, surtout quand on sait que certaines d’elles poussent les chinois à faire n’importe quoi. Le "made in china" n'est pas purement chinois. Les européens ont aussi mis la pression sur la Chine pour avoir des produits au prix imbattable. Les chinois sont bosseurs donc ont quand même accepté. Par conséquent, on  construit des usines sans prendre de précautions nécessaires. Mais tout ça va changer : le ministère de l’environnement se mobilise. Des normes sont mises en places concernant les activités principales : hottes obligatoires dans les restaurants avec vapeur d'huile.

La loi est-elle pour autant appliquée? On ne sait pas trop car le pays est très corrompu: la loi ne garantit pas son exécution. De plus on a du mal à gérer la pollution des véhicules."

 

- Pouvez-vous nous récapituler votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

"Je suis ingénieur de formation: j’ai étudié la R&D pendant 5 ans à Lyon à l’INSA. J’ai ensuite été embauché chez Schneider Electrics à Sofia Antipolis en France. Puis j’ai acquis de l’expérience en Asie du Sud-Est à Singapour. Je suis revenu en France où j’ai eu une expérience dans le marketing. J’ai ensuite rejoint la Chine à Beijing à travers le « marketing et business development Â» pour la Chine (c'est-à-dire, comment faire plus avec ce qu'on a). Ceci m’a permis d’être embauché chez Aldes."

 

- Est-ce qu’une entreprise française s’en sort mieux en Chine qu’une entreprise chinoise?

"Oui et non. Oui car une société étrangère pour les clients chinois, cela rime avec produits de qualité, apport d’une technologie plus avancée, plus de rigueur.

Non car les sociétés chinoises sont plus dynamiques. Leur force c'est qu'elles sont plus agressives. Prennent plus de risques pour faire des marges. Les patrons chinois sont directes et pas à l'écoute: « fait ou viré Â». En France et Europe on cherche à écouter, à discuter etc. En Chine on n’attend pas, on est beaucoup plus réactif. Enfin l’application du marketing/commerce est différente selon le pays, et cela est primordial pour y faire des affaires."

 

-Les étudiants en école de commerce ont-ils leur place dans l’industrie, en particulier en Chine?

"Ca dépend. Ils détiennent déjà une bonne base mais dépend du secteur d'activités. Il faut avoir conscience quand même d’une partie du choix des produits, quand même un bagage technique. Mais la formation technique est assez dure, plus dure qu’une formation en marketing.

Mais dans le domaine des téléphones portables et vêtements, cette technique n’est pas nécessaire. Une école commerce ira bien dans ce cas voire mieux qu'une formation technique.

En ce qui concerne le travail en Chine, beaucoup de sociétés préfèrent recruter des étrangers que des chinois pour marketing: mais il faut parler chinois et surtout écrire. Les clients chinois souvent assez vieux déjà ne parlent pas anglais. Tout ce qui est de la littérature commerciale est en chinois. La seule solution alors est de vendre à des clients étrangers."

Second Company visit at Totole Food Co.

 

Based on the belief on « bringing more patatable taste to the 1.3 billion people Â», TOTOLE has undertaken relentless proactive moves to research and develop new condiments. With strong support from the powerful R&D team, the corporate has achieved a secured resource for a continuous rollout of leading products.

 

TOTOLE offers a variety of flavoring products classified in 6 categories and tens of subcategories, including granulated chicken bouillon products (GCB fort short hereinafter), soy sauce, MSG, tonics, special flavoring and stock. Recently, TOTOLE brings lots of new products, such as Clear Chicken Broth, corn Yocorn and Gingeli. TOTOLE’s best selling item-granulated chicken bouillon, with which  TOTOLE acquires a dominant market share in China.

 

By vigorous innovating efforts, TOTOLE has created wonders one after another and continously launches new original products to the market such as granulated mushroom bouillon (they offered us a sample), granulated beef bouillon and granulated clam bouillon, etc.

 

Meantime, TOTOLE managerial team introduces advanced international quality control concepts into the logistics and has constructed an integrated quality control system from ordering to stocking and transportation management, technique control, HACCP analyzing, GMP implementation, product inspection, customer feedback management and so on. By adopting restrict quality control measures, TOTOLE guarantees the high quality of the products.

 

For the high profile and reputation in the food flavoring industry was listed among « Shanghai’s top 100 product brands Â» and «  China’s top 20 enterprises in the condiment industry Â», rising to be a leading food flavoring provider in China. Entrusted by the China Condiment Industrial Association, TOTOLE drafted out the national Standard for GCB manufacturing, which was in effect from July 1, 2004. By the modern mass production and world-leading quality control system, TOTOLE constantly rolls outsuper-savored products ; by agressive marketing strategy and hi-efficient performance of excellent sales team, TOTOLE constructs a well-connected marketing web all across China and exports products to 9 countries like USA, Canada, and Japan.

 

The visit began in a room in which we watched a short film. Actually it was a commercial for the company which made us laugh because it looked like a trailer of an hollywood movie. In this room we could also discover several products of this company.

Then we tasted some products that a cook had prepared for us.

In front of TOTOLE's totem

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